J'espère en tout cas que cette suite vous plaira et je vous souhaite une bonne lecture."
Je n’ai jamais crus aux fantômes même si les films d’horreurs me font peur en général.
Je ne crois pas aux fantômes, parce que tout simplement je n’ai jamais eu l’occasion de voir, de parler ou d’être en contact avec un esprit. Cela ne m’empêche pas pour autant de célébrer et de veiller la mémoire des membres disparus de ma famille lors du Sabbat de Samhain.
Ma vision des choses à pourtant totalement disparus ce soir là ou un esprit à pris possession du corps de mon fils de 5 ans.
Et malheureusement pour lui, cet esprit à continuer à se manifester, à venir lui rendre visite, au début c’était toujours en plein milieu de la nuit, dans le recoin de sa chambre. Puis il est apparus la journée, dans le reste de la maison, à l’école…
Je suis devenue totalement désespérée face à la situation et surtout très inquiète pour mon fils.
C’est pour cette raison que je n’ai eu qu’un seul choix à ma portée, pour moi il n’y avait qu’une seule solution, celle d’aller voir la grande prêtresse de notre Coven, Elisabeth, pour aller chercher de l’aide auprès de lui.
Un soir, à force d’en avoir assez que mon fils soit persécuté par cette chose, quel quel soit, je suis parti en pleine soirée en espérant qu’Elisabeth puisse l’aider.
Elle habite au beau milieu de la forêt dans une grande caravane comme une recluse de la société. Elle est coupée de la société qui nous entoure et elle est à la recherche de la pure relation, de la symbiose avec le monde de la nature.
Je n’avais jamais vraiment parlé à mes fils de la magie, sa toujours était d’une façon très subtil, comme le désodorisant contre les monstres ou la chasse aux œufs.
Bien entendu ils ne sont pas au courant pour les rituels et encore moins pour les réunions en pleine nuit lors des nuits d’Esbats ou des Sabbats au beau milieu de la forêt pour rendre hommage aux divinités.
Ce soir en les amenant chez Elisabeth je prend le risque de dévoiler cette part là de moi,sans savoir ce qu’ils vont penser de tout ça. Mais je n’ai pas vraiment le choix, qui d’autre peut bien aider mon fils ?
C’est non sans une once de peur que je me dresse devant la porte de sa caravane et ou je frappe à la porte sans savoir si elle était libre ou pas de me recevoir.
C’est avec sa bonne humeur habituelle qu’elle m'accueille chez elle. Sa sœur est Catherine sont présente mais cela n’as pas l’air de la déranger.
Nous passâmes deux bonne heures chez Elisabeth, celle-ci s’occupa de Gabriel pour comprendre le problème, accompagnée de sa sœur médium, elles mirent en confiance mes enfants en jouant avec eux et en posant innocemment des questions sur les visions ou la réalité de la situation.
Je me tenais debout dehors, fixant l’eau de l’étang près de la caravane quand ma vieille amie vint à ma rencontre.
Je la regarda désespérée. Elle posa sa main sur mon épaule compatissante.
- Ne t’en fais pas Alice, tout problème à sa solution.
- Vraiment ?
- C’est un don, il ne faut pas avoir peur de tout ça.
- Un don, ce n’est pas une simple terreur nocturne ?
- Un esprit malveillant peut être une vraie terreur nocturne pour un enfant en bas âge.
Je fronça les sourcils, Elisabeth était t-elle en train de me dire que mon fils à un pouvoir ? Tout comme moi j’ai hérité du miens adolescente.
- Tu es sûr ? Demandais je, non pas que je remettais sa parole et sa sagesse en doute.
- Pourquoi ton fils n’aurait pas le droit d’être lui aussi gratifié d’un don ? Pourquoi tu devrais être la seule dans ta famille à en avoir un ?
- Je ne dit pas ça… C’est juste que j’ai toujours cru qu’il fallait avoir un vraie lien avec le monde ésotérique pour avoir un don.
- Ta famille pratiquer la religion wiccane ? Est ce que tu pratiquer des rituels et des prières pour les divinités à 15 ans ?
Je balança la tête de droite à gauche, pour toute ces questions la réponse était non, Elisabeth à peut être raison, peut être que les dons ne sont pas attribuer forcément à ceux qui pratique la wicca assidûment. Peut être que tout le monde peut avoir un don à la naissance mais que chez certaines personnes ce don se développent et chez d’autres non.
Je n’ai pas la réponse à cette interrogation et pour l’instant je me soucis plus de comment je peut accompagner mon fils dans ce don.
- Bon d’accord… C’est donc un esprit malveillant qui s’en prend à mon fils Gabriel ?
- Visiblement cet esprit ne veut pas passer de l’autre côté et il s’accroche à ton fils.
- Mais pourquoi lui ?
- Ton fils n’a jamais vue cet homme de son vivant mais ma sœur sens comme un lien fort entre eux.
Je réfléchis un instant, un homme mort qui s'accroche à lui, mon fils ne le connaît pas… Soudain une idée me vint, une idée qui ne m’enchante guère.
- Tu as une idée de qui cela pourrait être ? Me demanda Elisabeth comme si elle entendait dans mes pensées.
- Peut être… Est ce que ta sœur à découvert quelques chose qui pourrait l’identifier ?
- Elle en a dessiner un croquis par le biais de ton fils. Suis moi.
Pendant que je suivais mon amie, notre guide spirituelle, je prier la Déesse mère, la lune, pour que la personne à laquelle je pense ne soit pas l’esprit qui hante mon fils.
Une fois dans la caravane, Catherine me présenta le portrait de l’esprit qui hante les journées et les nuits de Gabriel.
Sans surprise, je découvris un visage familier, un visage aux traits sévère et à la mâchoire carré, avec des cheveux aussi noir que des ailes de corbeau.
Quelques secondes plus tard, quand je compris que je ne ressentais aucune tristesse en comprenant que mon ex mari était mort, surement parce que c’est lui qui pourri la vie de mon fils depuis des jours.
J’entendis un de mes fils me poser la question que je redouter depuis un certains temps et que j’aurais voulu qu’elle soit posée beaucoup plus tard.
- Maman qui est cet homme ?
Elisabeth et Catherine nous suivirent jusqu’à la maison quand je leurs explique que cet esprit est celui de mon ex mari, le père de mes fils. Là-bas comme de vraies chasseuses d’esprits nous brandirent un bouquet de garni de sauge pour embaumer la pièce d’une odeur protectrice.
Chacune notre tour nous purifiâmes toute les pièces de la maison et Catherine s’adressa ensuite directement à l’esprit de Denis.
Elle lui demande de partir, partir là où tous les esprits partent car il n’as aucune tâche à accomplir ici, qu’il ne recevra rien en échange du harcèlement qu’il opère sur les enfants qu’il n’as jamais voulu connaître.
Lorsque tout cela fus finis et avant de nous laisser, Elisabeth me laissa 2 rituels à effectuer en cas de besoin, un pour rétablir le sommeil de Gabriel et l’autre pour fabriquer un gri gri de protection pour la maison.
- Les enfants, on va aller au lit. Dit je en me dirigeant vers le salon ou mes fils finissez de regarder un dessin animé.
Je m’assis sur le canapé d’angle en éteignant la télévision et en regardant les deux paires d’yeux qui me fixe.
Je n’ai pas besoin d’un pouvoir comme celui d’Adrian pour savoir ce à quoi mes enfants pensent.
Mon pouvoir ne ma jamais donner l’indication de quand mes enfants me questionnant sur leurs père. Mais je sens que ce soir c’est le bon moment pour en parler.
- Vous voulez que je vous parle de lui ?
Ils hochèrent tous les deux la tête en silence, très attentifs à ce que je vais leurs dires.
- Il s’appeler Denis. On c’est connus il y à de nombreuses années maintenant, je n'étais qu’une adolescente.
- Pourquoi on la jamais connus ? Demanda Gabriel.
Il n’y avait pas de rancœur dans sa question, ni de colère, ils voulaient juste comprendre pourquoi les autres enfants à l’école ont un père et pas eux.
C’était une question tout à fait légitime mais je réfléchis quelques secondes avant de leurs répondre en me demandant comment je pouvais tourner la réponse pour ne pas passer pour une méchante mère.
- Il arrive des fois que certains adultes ne souhaite pas fonder une famille, Denis était ce genre d’adulte.
Moi aussi quand j’étais plus jeune je ne voulais pas d’enfants, mais pourtant j’ai finis par changer d’avis car je ne me suis pas résous à l’idée de tuer des fœtus…
- Pourquoi Gabriel peut le voir et pas moi ? Demanda alors Ragnar.
Je sentis une pointe de jalousie dans la voix de celui-ci.
Jalousie totalement légitime à mon avis, mais comment expliquer à un enfant de 5 ans que les dons ne se contrôlent pas, que le siens ce manifestera peut être plus tard ou même qu’il ne peut jamais se manifester ?
- Je ne sais pas mon chéri. Commençais je à répondre. Peut être que ton don ne sera pas le même que ton frère. Tu sais, mon don à moi c’est manifester bien plus tard. Sa ne se manifeste pas quand on le veut mais plutôt sa apparais au moment ou on s’y attend le moins et c’est différent pour tout le monde.
Je vis bien dans son regard que ma réponse le satisfaisait pas du tout.
- C’est pas juste ! Dit t-il alors en descendant du canapé et en courant vers sa chambre pour aller s’y réfugier.
Je le suivit du regard sans trop savoir quoi faire, si sa ne tenait qu’à moi je lui en donnerais un don mais c’est choses ne se commande pas comme on peut commander un livre ou un DVD sur Amazon.
J’ai toujours eu beaucoup plus de mal à canaliser les émotions de Ragnar, plus vive et plus forte que celle de Gabriel.
Je me tourna vers celui-ci, il me regardait silencieusement. Je savais qu’un jour j’aurais à discuter avec eux de la religion wiccane mais pas maintenant et encore moins parce que un don se manifestent trop vite. D’ailleurs je n’aurais jamais pensé que mes fils, du moins Gabriel pour l’instant développe un don et pas celui de voir des personnes décédées.
Je me leva et tendis mes bras à mon fils, il se blottis dedans avec tendresse puis je me dirigea vers sa chambre pour le border après lui avoir fait brosser ses dents.
- J’aimerais que tu portes ça autour de ton cou mon chéri. Lui dis je une fois couché dans son petit lit et en enlevant mon collier, son pendentif est une petite pointe noir d’onyx.
Gabriel regarda la pierre, la toucha avec ses petites mains puis accepta que je passe le collier autour de son cou.
- C’est une pierre qui te protégera, si tu sens que sa ne va pas tu n’auras qu’à toucher la pierre et tu te sentiras mieux.
- Et toi, qui te protégera maman si tu n’as plus ta pierre ?
Je sourie tout en lui caressant la joue.
- Ne t’inquiète pas, j’en ai toujours une avec moi.
C’est vraie qu’en plus de ma grande collections de pierres brute et roulée j’ai beaucoup de bijoux fait avec des pierres pour garder toutes leurs propriétés.
Je remonta la couverture sur lui pour le border, l’embrassa sur le front et lui souhaita une bonne nuit.
En me levant, j'alluma la veilleuse et éteignit la lumière, avant de franchir le pas de la porte j’entendis :
- Je t’aime maman.
- Je t’aime aussi mon chéri. Répondit je souriante.
Gabriel c’est le genre d’enfant que tout le monde souhaiterait avoir. Il est tout le temps sage comme une image, il pleure rarement ou alors pour de vraie raisons, il ne pique jamais de crises.
Il est vraiment adorable et porte très bien le nom d’un ange.
Je me dirigea ensuite vers la chambre de Ragnar, seul la lumière de sa veilleuse éclaire sa chambre.
Il semble profondément endormis, je me dirige vers lui pour l’embrasser doucement et remonter sa couverture sur ses épaules.
- Laisse moi tranquille.
Je recula instinctivement, je n’avais jamais vraiment réussis jusqu’ici à le comprendre, ni à le consoler ce n’est pas ce soir que sa allait changer.
Je recula vers la porte et avant de fermer celle-ci je dit :
- Je t’aime.
Mais je n’eus que le silence pour seule réponse. Je ferma alors la porte et partit me coucher.
Son indifférence à mon égard, ne me laisse pas de marbre bien entendu, le soir même je rêva de cette scène dans la chambre et lorsqu'il prononça “Laisse moi tranquille” un souffle de chaleurs accompagné d’un grand feu brûlant qui me fit reculer vers la sortie.
Je me réveilla en sursaut, trempée et inquiète.
Malgré tout ces moments de doute et de peurs, il y à quand même des moments heureux comme le mariage de Diana qui approche.
Mais déjà ce soir, on célèbre Beltane et enfin le retour des beau jours.
Pour l’occasion, je porte une robe longue rouge effet soie qui met en valeurs ma morphologie svelte. Je fais sa non seulement pour moi mais aussi d'attirer l’attention, pour éveiller le désir de quelqu’un pour moi.
Depuis que j’ai vue Adrian devant la maternelle de nos enfants, nous n’avons pas eu d’autres échanges hormis quelques textos envoyés les premiers jours.
C’est peut être le signe qu’il est temps de définitivement tourner la page.
Habituellement c’est un feu de joie qui illumine notre cercle de pratique, qui est la pièce maîtresse de nos réunions de Coven, mais aujourd’hui c’est différent, à la place du feu de joie trône un mât de mai en bois de 3 ou 4 mètres de haut.
Plusieurs rubans très grand et de plusieurs couleurs sont accrochés tout en haut du mât.
Afin de ne pas se retrouver dans le noir totale et pour avoir quand même une représentation de l'élément du feu qui est aussi une représentation importante de ce Sabbat, plusieurs bougies posées dans des verres sont disposées à même le sol formant ainsi un large cercle de pratique.
Comme à l’accoutumé, chacun des membres du Coven se dirent bonjour en échangeant parfois quelques paroles bienveillante.
Après avoir fait le tour des membres du Coven, je vint dire bonjour à ma meilleure amie en grande conversation avec Adrian.
- Bonjour Alice. Dit-il le sourire aux lèvres.
- Bonjour Adrian. Répondit je moi aussi souriante mais moins enjouée que lui.
- Tu es très jolie. Me complimenta t-il.
Diana me lança un regard qui voulait dire quelque chose du genre “dit donc, il veut se faire pardonner?”.
Je le regarda, lui aussi était très beau, il est beau de base mais ce soir il c’est fait plus beau que beau en portant une chemise rouge de la même couleur que ma robe, un jean noir qui moule bien son corps muscler et des bottes de la même couleur.
Je remarque aussi qu’il à une chevelure un peu plus longue mais toujours aussi bien soignée et coiffée.
Je lui accorda un deuxième sourire pour le remercier.
Puis Diana posa sa main sur mon bras, le regard un peu inquiet.
- Comment va Gabriel ? Et toi ?
Je lui serra la main tendrement pour la rassurer.
- Sa devrait aller mieux maintenant. Répondit je confiante.
- Il y a un soucis ? Demanda Adrian.
Visiblement, les rumeurs au sein du Coven n'a pas atteint toute les oreilles.
- L’un des fils d’Alice à développé son don. Répondit Diana à ma place.
Je la laissa parler si cela lui faisait plaisir de le faire.
Adrian me regarda un peu stupéfait, on en a jamais beaucoup parler mais il était aussi douteux que moi dans le fait que mes enfants développent des dons ésotérique et occulte.
- Et sa se passe bien ?
- C’était difficile au début, surtout parce que je ne comprenais pas ce qui se passe, comment je pouvais aider mon fils. Mais sa va aller mieux maintenant grâce à Elisabeth et à sa sœur. Répondit je en regardant celles-ci à quelques pas de nous.
La célébration se déroula ensuite comme elle fut prévue.
Elisabeth nous demande de nous placer autour du mât, les personnes sur la gauche prirent de la main gauche un ruban de couleurs et de la main droite un carillon. Les personnes sur la droite comme moi firent la même chose mais à l’envers et nous commençons ensuite à danser tout autour du mât au sons des carillons et du tambour d’Elisabeth.
Ceux de gauche danse dans le sens inverse des aiguilles d’une montre tandis que nous nous dansons dans le sens des aiguilles d’une montre. Ce faisant je croise à chaque tour de mât Adrian.
J’ai pris un ruban de couleur rouge, en silence dans ma tête je prie tout en dansant pour qu’elles m’ouvrent les yeux sur le véritable amour.
Je me sens complètement transporter par la musique et l’énergie de nos corps dansant et de nos esprits priant chacun pour un souhait particulier.
Je me sens tellement confiante et tellement détendue en sentant le vent sur mon visage que je m’accorde quelques fois le loisir de fermer les yeux et de me laisser guider.
A chaque fois que j’ouvre les yeux, chaque fois je croise le regard d’Adrian qui me regarde lui aussi.
Nous échangeâmes quelques sourires sincères, même si je voulais me détacher de lui et de l’amour que je ressens pour lui, tout me revint toujours à lui et me fais croire que le véritable amour ne peut être qu’avec lui.
Je sens que nous avons un lien particulier, un lien qui ne pourra peut être jamais se briser mais qu’il faut savoir entretenir ensemble pour le faire perdurer, car l’amour ce n’est pas quelques choses qui s’improvise ou qui est déjà acquis. Chaque personnes dans un couple doit s’investir et c’est ensemble qu’ils le font perdurer.
Les rubans colorés étaient bien assez long pour nous faire danser autour du mât un peu moins d’une heure. Laissant à chacun le temps de méditer sur ses intentions, ses souhaits pour les prochains mois…
Lorsque le ruban ne fut plus assez long pour faire un nouveau tour, nous nous arrêtâmes de danser et nous nous dirigions tous au son du tambour vers le mât en posant nos mains pour transmettre notre énergie.
J’ai la tête qui tourne mais je me sens aussi envahie par le bien être et le sentiment d’amour que Beltane partage, j’ai l’impression d’être dans du coton tout doux ou que quelqu’un me prend dans ses bras.
Tout comme les autres membres du Coven je diffusa l’énergie en moi à travers mes mains dans le bois du mât qui gardera cette énergie jusqu’à que nous démontrons à la fin de la saison.
Mes mains lâchèrent le bois toute seule lorsque mon corps considéra que j’avais transmis toute cette énergie disponible.
Je n’ai plus la tête qui tourne mais je sens encore cette énergie en moi, ce sentiment si agréable qu’est l’amour.
Pour finir cette célébration en douceur et toujours dans un esprit collectif et de partage, nous nous asseyons tous à même le sol ou nous voulions dans le cercle mais toujours pas loin de ce mât de mai, partageant boissons et nourritures tout en écrivant sur du papier une lettre à l’attention de celui ou de celle que nous aimons.
Il me semble important moi et naturel d’écrire pour Adrian.
Alors j’ai écrit tout en profitant du moment présent et tout en le regardant de temps en temps.
Cette lettre est une déclaration d’amour, un amour incontrôlable et tellement profond. Mais je ne me suis pas voilée la face non plus, j’ai aussi confier mes doutes, me demandant si cet amour n’est pas éphémère, si lui aussi partage encore cet amour après ce qui c’est passer entre nous. Et quand je le voie ce soir, assis à côté de femmes qui le dévore des yeux et qui donnerait peut être tout pour passer une nuit avec lui, je me pose réellement toute ces questions.
Je mis ma lettre dans une enveloppe à son nom et la cacheta avec de la cire naturelle comme celle utiliser pour faire tenir les rubans colorés sur le mât.
Elizabeth, en bonne maîtresse de cérémonie passa entre nous pour récolter les lettres et les distribuer plus tard dans la soirée.
Nous passâmes encore une bonne heure assis par terre sous le regard bienveillant de la lune à partager un repas et discuter entre nous de tout et de rien.
Lorsque il fus le temps de ranger tout notre matériel et de se dire au revoir, Elisabeth remis à chacun les lettres qui lui sont destinés.
Pour ma part, j’en reçu 2, personne n’avait signer les enveloppes du coup cela laisse planer le suspens sur les auteurs de ces lettres, j'espère en tout cas que l’une d’entre elle vienne d’Adrian, mais je n’avais aucune idée de l’auteur de la deuxième lettre.
- Alice ?
Je reconnus la voix d’Adrian qui m’appeler et me retourna pour le regarder;
Toujours son air candide sur le visage et son habituelle sourire, il me présenta son bras en me proposant de me raccompagner jusqu’à ma voiture.
J'accepte cette invitation et dit au revoir à mes amies, Diana en particulier qui me regarda d’un air malicieux en voyant Adrian accrocher à mon bras.
- Tu vas venir accompagnée au mariage de Diana ? Me demanda Adrian sur le chemin du retour.
N’étant plus sûre de l’existence ou non de notre relation j’avais ainsi prévue d’y aller seule.
- Non. Répondit je franchement. Et toi ?
- Cynthia m'a demander de l’y accompagner, mais j’aimerais y aller avec toi.
Sa ne m’étonne pas que Cynthia essaye de mettre le grappin sur Adrian, à chaque célébration de Beltane elle essaye de séduire un homme différent du Coven.
Le fait qu’Adrian est envie d’aller au mariage de Diana et Mickaël avec moi me touche. Je me dit que tout n’est peut être pas perdu finalement.
Nous nous arrêtâmes de marcher devant la porte conducteur de ma voiture. Je prit un moment avant de lui répondre pour le regarder en détails;
Ses baisers me manquent et ses bras protecteurs aussi. Je n'attendais pas plus longtemps pour lui répondre :
- Sa me ferait plaisir d’y aller avec toi.
Il me sourit et me prit dans ses bras fortement. Je fus un peu surprise car je ne m’y attendais pas du tout mais j’en avais envie de ce moment là alors je profita du moment présent, profita de ressentir à nouveau son corps contre le miens, sentir son parfum.
Puis on s’échangea un regard silencieux ou je sentis le désir qui était loger dedans.
Il commença à s’approcher de moi pour m’embrasser sur la joue et je ne sais pas ce qu’il me pris mais de l’embrasser sur la bouche.
Mais il ne se débattit pas, nous échangeâmes même un long baiser remplis d’amour et de sensualité sentiments de Beltane et au milieu des voitures des autres membres du Coven qui partent les uns après les autres.
Au Beltane derniers je faisais à peine la connaissance d’Adrian et je m’étais dit à l’époque que l’an prochain je trouverais enfin l’amour et que je passerais la nuit magique du 31 avril au 1er mai dans les bois à faire l’amour avec mon amant.
Nous n’aurons pas de rapport sexuel ce soir mais ce baiser passionné marque bien notre désir commun de faire perdurer notre amour quoi qu’il puisse arriver.
" J'espère que cette nouvelle vous a plu et qu'elle vous aura donner envie de célébrer Beltane. Pour l'occasion si cela vous intéresse, je vous propose d'aller voir le site internet mysticsmoons.com qui à partager un article super sur le sujet."
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