Vendredi 12 avril 2019 ce sera la pleine lune, les néo-païens l'appelle la lune de l'éveil mais on l'appelle aussi lune des vents. En avril c'est le bon moment pour planter des semences et reprendre contact avec la nature.
La pleine lune est une période agitée qui fait ressortir des pensées enfouies parfois négative et qui nous empêche de dormir parce que nous y pensons constamment. C'est donc le bon moment pour effectuer un rituel de pardon ou de gratitude pour transformer les énergies négatives en énergies positives.
Je vous remercie d'avance pour votre attention et vous souhaite une bonne lecture."
Qu'est ce que c'est que l'amour au juste ?
D'après le dictionnaire, le mot amour provient du latin amor, c'est un intérêt, une affection ou une tendresse pour quelque chose ou pour quelqu'un.
Pour moi, il existe plusieurs formes d'amours, tout d'abord, il y a l'affection qu'un enfant peut avoir pour son doudou, le 1er amour celui qu'on veut qu'il soit éternelle. L'amitié entre deux personnes ou plusieurs personnes est aussi une forme d’amour, mais moins passionné et romancé que le vraie amour bien sûr.
Il y a aussi l'attachement d'une mère pour son enfant et inversement et puis il y a l’amour pour une ou plusieurs divinités, l'amour pour son travail et la personne qui vit avec nous et qu'on aime.
Jusqu'à il y a encore deux jours, je ne penser pas qu'il puisse exister une autre forme d'amour.
Enfin, je ne sais pas si c'est de l'amour, c'est peut être un mixte entre l'amour et la haine ma habité quand au bout de 6 ans mon ex mari Denis est revenu dans ma vie.
Comment ? Quand je me suis aperçu qu'il était à la fête que j'avais organisé chez moi, j'ai appris un peu plus tard que c'était le petit ami d'une fille invitée par une connaissance à moi.
Il y a tout d'abord eu de la colère, parce que c'est ce que m'inspire Denis, son arrogance, son infidélité, son incapacité à être un bon père. Mais, malheureusement pour moi et toutes les autres femmes, toute tombent dans son piège, il a un charme fou...
Il dégage de par sa manière de s'habiller, son comportement, une certaine stabilité, on se sent en sécurité avec lui.
Nous nous sommes rencontrés très jeune, à 15 ans, venant tout deux de grande famille anciennement rattachée à la noblesse pendant le Moyen-Age, nos parents nous ont donc mis en relation et nous ont incités à nous mettre ensemble, un peu comme autrefois dans l'ancien temps.
C'était naturel pour moi, c'était un cheminement normal et puis toutes les femmes ont un jour le rêve de rencontrer le prince charmant et se marier avec lui.
C'est peut être à cause de cette nostalgie du temps passé ou bien une infime partie de moi qui est toujours amoureuse de lui, ou alors je suis complètement stupide que j'ai baisser ma garde pendant l'espace d'un instant et qu'il en a profiter pour m'embrasser.
Le temps que je réalise ce qu'il se passe, Adrian fut témoin de la scène. J'entendis alors le bruit du verre qui se brise par terre.
Je me dégagea de l'étreinte de Denis et vis Adrian les bras ballant, le regard vide dans notre direction, un saladier en verre brisée devant ses pieds.
- Adrian attend. Commençais je à dire en venant vers lui.
Mais il partit rapidement sans m'attendre, il prit son manteau et sortit de la maison.
- Adrian. N'arrêtais je pas de répéter derrière ses talons.
Je réussis à le rattraper devant ma maison, dans la cour, avant qu'il n'atteigne sa voiture.
- Je t'en prie, attend. Dit je en lui tenant le bras.
Il se dégagea violemment de moi et me fusilla du regard.
Je sentis qu'il voulu me dire quelques choses mais il ne me dit rien, peut être voulait t-il éviter de me faire de la peine ?
Je le laissa alors partir, c'était surement la meilleure chose à faire.
En très peu de temps, mes émotions firent le yoyo, elles descendirent très basse puis très haute, je suis passée du rire aux larmes. On auraient pu croire que j'étais enceinte à cause de mes sottes d'humeurs.
Pendant une longue semaine je n'eus aucune nouvelle d'Adrian, même encore là aujourd'hui, pourtant ce n'est pas faute d'avoir envoyé des messages au moins une fois par jour.
- Laisse lui le temps Alice, il t'as quand même vue embrassée ton ex mari. Dit Diana mon amie, assise à coter de moi, autour d'une table à préparer les décorations pour son mariage.
J'ai rencontrée Diana presque tout de suite en arrivant à Paris puisqu'elle fait elle même partit du Coven avec son futur mari.
Au début, elle était tout comme moi, une mère célibataire, d'ailleurs nous avons partager en collocation pendant plusieurs années un grand appartement.
Elle est ma meilleure amie, ma confidente, ma sœur. Tout simplement un pilier de ma vie.
- Ce n'est pas moi qui l'ai embrassée. M'offusquais je en faisant de grands gestes et en oubliant que j'étais en train de manipuler des fioles de verres destinée à décorée les tables de réception du mariage.
Quelques parts j'envie beaucoup mon amie, elle à une vie régler comme du papier à musique depuis maintenant 3 ans, sans nuages noir au dessus de sa tête ni de son couple et ni de ses enfants.
- Je suis sûr qu'il va finir par te reparler, c'est juste qu'il lui faut encore un peu de temps, imagine si c'était toi qui l'aurais vue avec son ex femme.
Je n'avais pas réfléchis à sa et si sa aurait était le cas j'aurais fait sûrement une belle et grosse crise de jalousie à Adrian.
- Ou alors il va finir par me quitter. Dit je sur un ton fataliste.
Diana laissa échapper un grognement qui était plus mignon qu'effrayant et posa sur la table les boutures de plantes grasses qu'elle insérait délicatement dans les petites fioles en verre.
- Je n'aime pas quand tu broies du noir comme ça. Me fit-elle remarquer.
Je n'affronta pas son regard et préféra me concentrer sur la fiole en verre que je tiens dans ma main et que je triture dans tous les sens comme si en faisant sa elle pourrait m'aider à trouver une réponse à tout mes problèmes, je n'avait envie que d'une chose : pleurer.
C'est ce que je fis d'ailleurs en silence, relâchant ainsi mon corps à cette pression qu'il soutient depuis des jours. Ma meilleure amie me prie dans les bras en vue de m'apporter le réconfort dont j'ai besoin en ce moment.
Elle est toujours parfaite pour ce genre de choses, alors que moi je ne sais jamais quoi faire ou quoi dire pour réconforter les gens. Je me laissa aller pendant quelques minutes, pendant ces précieuses minutes la peur, la tristesse et toute ces tensions n'exister plus. Je me sens libre mais cela ne dura pas, car c'est encrer au plus profond de moi.
- Ecoute, ce soir c'est la pleine lune décroissante actuellement, c'est le bon moment pour prendre un bon bain de purification comme tu ma appris à le faire et après tu me chasse le petit trou du cul qui te sers d'ex mari. Dit-elle en faisant référence au père de mes enfants.
Je ne pus me retenir de sourire, ce qui lui redonna à elle aussi le sourire.
Il arrive un moment dans une vie ou on se sens démunis et impuissant face à une situation, la magie est là pour nous accompagner dans ces moments difficile et nous soutenir. Il est maintenant temps pour moi de faire appel à elle. Qu'elle m'aide à chasser un mauvais souvenir de mon esprit.
- Mais mes fils ? Demandais je, me souvenant que nous n'étions que jeudi aujourd'hui.
- Ne t'inquiète pas, ils vont rester ici et demain je les emmènerais à l'école moi même. Ne pense pas à tout ça. Me rassura mon amie.
J'ai toute confiance en elle et je sais qu'elle s'occupera bien de mes fils comme elle s'occupe bien de ces propres enfants. Je l'envie un peu sur sa aussi, car à mes yeux Diana représente l'idéal de la mère parfaite et moi je ne l'ai pas toujours étais, pour mes enfants, surtout au début de leurs existences, quand ils étaient encore dans mon ventre.
- Allez file ! M'ordonna t-elle après m'avoir pris une derrière fois dans ses bras.
Je fis de loin des bisous à mes fils qui jouaient au balon dans le jardin avec le fils et la fille de Diana, puis je partit en quête de mon bien être spirituelle.
Après un repas léger devant le traditionnel journal télévisé, je me dirigea ensuite vers ma salle de bain, les bras chargés d'ingrédients en tout genre.
Je créa une ambiance tamisée et apaisante en allumant plusieurs bougies posés autour de ma baignoire aux pieds sculptés et dans les recoins de la pièce, puis j'éteignis les luminaires aux plafond. C'est cette lumière non naturelle qui me crée souvent des maux de têtes et me piquent souvent les yeux.
Je fis couler l'eau chaude dans la baignoire puis je desserra le nœud dans mon dos en robe blanche que j'avais décider de porter en rentrant chez moi.
La sensation du tissus doux et léger glissa sur ma peau jusqu'à ce que le vêtement atteigne le carrelage froid de la pièce. Totalement nue, c'est comme cela que je me sens le plus libre, totalement connectée avec la terre et l'environnement autour de nous et tout ce qui nous entoure.
Je pris une pincée de sel noir que je saupoudra au dessus de ma baignoire remplis d'eau bouillante, puis je déposa également dedans deux grosses poignées de pétales de roses achetés un peu plus tôt en sortant de chez Diana.
Je les laissa quelques secondes diluées leurs couleurs chatoyante dans l'eau claire puis je m’immergea complètement dedans.
Sentir l'eau bouillante sur ma peau me fit le plus grand bien. Mes muscles commencèrent à se détendre, mes émotions négatives sortes de mon corps, par tout les pores de ma peau, pour finir par flotter dans l'eau tout autour de moi.
Je ferma les yeux quelques minutes, à la recherche de la paix intérieure, à la recherche de mon moi, de mon intuition, celle qui jusqu'ici ne ma pas trop fais défaut. Je pense à la renaissance de mon corps et de mon esprits, je pense à cette force que je veux de nouveau ressentir en moi. Je veux pouvoir être maître de mes émotions et de mes actes. Laissez partir le passé et affrontée avec sérénité l'avenir.
Je resta dans l'eau exactement et sans le chronométré 16 minutes, car 4 est de mon chiffre porte bonheur et qu'il s'invite dans ma vie de façon spontanée et imprévisible.
L'eau est tiède, presque froide lorsque je sors de mon bain, mais bizarrement je n'ai pas froid, j'ai plutôt l'impression que mon corps est énergisée et purifiée.
Je sécha ma peau avec un linge propre et sec, puis remis ma robe. J'enleva ensuite les roses de l'eau pour les mettre de côté en vue d'une prochaine utilisation, puis je laissa s'écouler l'eau lentement. Une eau remplis de mauvaises émotions et tout ce que je ne veux plus retrouver en moi maintenant. Je regarda l'eau s'évacuer doucement et je vit ce geste banal comme une forme de renaissance de mon corps, je viens de faire peau neuve jusqu'à ce que j'ai besoin d'un nouveau bain purifiant.
Je me dirigea ensuite vers ma chambre ou je composa en silence mon autel. Je ne souhaite pas vraiment avoir un autel permanent dans ma chambre, pour plusieurs raisons. Tout d'abord parce que je ne souhaite pas afficher mes croyances à des regards indiscrets, non pas que je n'assume pas ma religion. Ensuite, parce que j'aime l'idée de créer mon autel à chaque fois que j'en ressens le besoin ou que j'en ai l'utilité. Je le compose ainsi plus spontanément, en écoutant mes envies et mes besoins.
Je déposa donc mon coffre au centre de la pièce, y installa une nappe fine brodée de la roue de l'année.
Puis avec des bougies préalablement allumées je composa un cercle autour de mon autel et fis ensuite un deuxième cercle avec plusieurs pierres de tailles et de formes différentes.
Lorsque je jugea bon et agréable l'ambiance de la pièce et de mon autel, je disposa sur celui-ci les éléments dont j'ai besoin pour mon imminent rituel et que je me suis aussi procurer avant de revenir chez moi. Une bouteille biodégradable, une bougie noir, des épices et 8 pièces de monnaies ancienne en or.
Une fois préparée, je m'assis en tailleur en face de mon autel et prépara comme instinctivement la recette de mon rituel. Bizarrement, je ressens à cet instant précis une forte impression de déjà vue.
Je remplis la bouteille d'une cuillère à soupe de poivre de Cayenne, le poivre de Cayenne et réputée pour donner de la force, je rajouta ensuite une cuillère à soupe de sel en signe de protection et de purification. A ce mélange peu banal pour les non initiés, je remplis la bouteille d'eau de lune, de pleine lune exactement car c'est elle qui est le plus chargée en énergie.
Puis sur un bout de papier vierge, j'écrivis le nom et le prénom de mon ex mari et immergea le papier dans l'eau de la bouteille. Je la referma ensuite et fit couler tout autour du bouchon la cire de la bougie noire encore bien chaude.
J'eu pendant un instant une pensée pour tout ce que représente Denis à mes yeux, tout ce dont je ne veux plus me souvenir, tout ce dont je veux me débarrasser pour de bon.
Denis fait partit de mon passé et au fur et à mesure que je voie l'encre se diluer dans l'eau j'implore en silence les divinités qui me sont chers afin qu'elles me soutiennent et m'aide à tourner une grosse page de ma vie.
Je resta un long moment devant mon autel à contempler la bouteille, l'eau à l'intérieur c'est teinté d'un bleu marine sans ressentir ni haine, ni amour. Juste pouvoir profiter du moment présent et avoir foi en le rituel que je venais d'effectuer.
La baie vitrée de ma chambre donne une vue et un accès direct à la terrasse et au jardin. Je prit la bouteille et la laissa reposer dehors, de l'autre côté de la porte.
Enfin, je pris quelques minutes avant de me coucher pour consigner sur mon journal le rituel que je venais d'accomplir, certaine des femmes qui se considèrent comme sorcière ou apparentée appelle leurs livre, un livre des ombres.
Pendant 8 jours, tout les matins en me levant, je secouais vigoureusement pendant quelques secondes cette maudite bouteille pour laisser aller mes émotions et pour chasser le souvenir trop persistant d'une personne qui ne vaut même plus la peine de se souvenir de lui.
Pendant 8 jours, j'ai laisser expulser la colère, la rancune et l'infime partit once d'amour qu'il me rester encore cacher quelques parts au plus profond de mon cœur pour Denis.
Bien sûr, il reste le père de mes enfants et sa aucun rituel païen ne pourra le changer. Mais à mes yeux il est devenu que le souvenir d'un temps révolu et lointain.
Tout les jours je secouer la bouteille vigoureusement pour chasser les souvenirs douloureux, les sentiments dont je ne veux plus à présent. Rien que le fait de secouer cette bouteille cela me faisais du bien. J'avais vraiment l'impression qu'un peu plus chaque jour j'étais libérée d'un poids qui m'empêcher de l'avant.
Puis à l'aube du neuvième jour, j'ai emporter la bouteille dans un sac en coton et à l'abris des regards indiscrets prés d'une rivière et sous un arbre, j'ai enterrée la bouteille sous les feuilles mortes de l'arbre.
J'ai médité pendant quelques secondes, peut être quelques minutes, pour me rappeler qu'il ne sert à rien de se raccrocher au passé qui d'ailleurs ne nous apporte rien de bon, j'ai remercier les divinités pour leurs soutiens à toute épreuves.
Maintenant que j'ai tiré une croix sur le passé, je peux pleinement me concentrer sur l'avenir avec mes enfants et si cela est encore possible avec Adrian aussi.
La pleine lune est dans 13 jours, il est temps pour moi de préparer la célébration de la Déesse mère, mais également pour profiter pour poser mes intentions et mes souhaits.
Il y a beaucoup de choses que j'aime dans la vie, comme il y a beaucoup de chose que je n'aime pas. Notamment l'indifférence et c'est totalement ce que je ressens en ce moment.
Pourtant, plusieurs fois j'ai essayé de renouer le contact avec Adrian, mais sans succès. Maintenant cela fais des jours que je rumine dans mon coin parce que je ne sais pas si nous deux c'est totalement finis ou pas.
Beaucoup de personnes dans mon entourage me confirment que je dois passer à autre chose maintenant. Mais au fond de moi je ne veux pas y croire, quelques choses me dit que l'amour si fort que nous partagions ne peut pas disparaître aussi rapidement.
Diana est aussi de mon avis, mais est ce que ce n'est pas à cause du fait qu'elle soit en pleins dans les préparatifs de son mariage qu'elle voie de l'amour partout ?
Mes rêves sont perturbés par mes émotions, je pense seulement à lui presque tout le temps à vraie dire, à son corps aussi et à ses baisers... pense t-il à moi lui aussi ? Ou à t-il déjà fait une croix sur nous ?
Demain soir ce sera la pleine lune d'avril, aussi appelée lune des vents ou lune de l'éveil. Il y aura ensuite à la fin du mois le sabbat de Beltane et comme à son habitude le Coven va se réunir la nuit de Beltane quand la lune sera à son apogée.
Je redoute un peu ce moment, car je sais que j'y verrais Adrian et j'ai eu peur de ressentir son indifférence en pleine figure et devant tout le Coven.
C'est pour cette raison notamment que je pratiquerais un rituel peu avant pour essayer de le reconquérir une dernière fois le cœur de mon amant. Si cette dernière tentative échoue ce sera pour moi la réponse à ma question "Est ce qu'Adrian m'aime encore ?"
Comme tout les jours, je déposa mes enfants à l'école, préoccuper de les emmener à bon port.
Pour une fois depuis longtemps, je ne me demanda pas si j'allais voir Adrian aujourd'hui, même si chaque jour je savais que ce ne serait pas le cas. J'accompagna Gabriel et Ragnar jusqu'à la porte de l'école ou leurs professeur attendes que chaque élève soit arriver.
Même si l'amour est important dans la vie d'un Homme, l'amour passionnelle j'entend, mais mes enfants sont aussi une priorité pour moi et je ne peux pas les oublier pour mon propre profit;
- Salut... Alice.
Entendis je derrière moi lorsque je revins à ma voiture.
Je me stoppa net devant la porte de ma voiture, je connais le timbre de cette voix, il m'est familier même si je les pas entendu depuis longtemps.
Je me retourna lentement et découvris Adrian derrière moi, à quelques pas juste derrière moi, je ne m'y attendes pas du tout et je suis gênée comme au premier rendez-vous;
Quelque chose me vint à l'esprit instantanément en le voyant " Il y a quelques choses en lui qui est différend" En effet son visage est devenu un peu plus émacié et on devine sous ses yeux des poches de cernes. On aurait dit que sa fait des jours qu'il ne dort pas.
- Salut. répondit je surprise et stupéfaite à la fois.
On se regarda plusieurs secondes sans rien se dire, puis je finis par me décider à briser la glace.
- J'aimerais te présenter mes excuses Adrian.
- Attend, je ne ...
Je leva ma main droite au niveau de mon cœur pour lui couper la parole, je tiens vraiment à lui présenter mes excuses quoi qu'il puisse penser maintenant et après.
- Si c'est possible pour toi, j'aimerais vraiment que tu écoutes ce que j'ai à te dire.
Je me tus et au bout de quelques secondes il acquiesça d'un hochement de tête.
- Je tiens vraiment à m'excuser parce que je me doute que j'ai du vraiment te faire du mal.
Il opina du chef avec un regard qui voulait dire "Je t'ai vue embrasser ton ex mari, à ton avis qu'est ce que je dois ressentir ?"
- Sache que je ne voulais pas te faire du mal et d'ailleurs c'est totalement indépendant de ma volonté ce qui à pu se passer.
- Ah bon ? Je n'ai pas vue la scène sous cet angle. Fit t-il remarquer glinçant.
- Je me doute... Mais pourtant c'est bien le cas, je n'ai pas voulu l'embrasser, c'est lui qui la fait.
Il croisa ses bras contre sa poitrine en signe de protection, la mâchoire crisper et tendu.
- J'ai eu le temps de réfléchir... Je t'aime beaucoup Adrian. Dit je les larmes aux yeux.
je sentis de l'émotion aussi dans ses yeux, mais il se tus et resta à sa place.
Je ne comprend pas... Suis je arriver trop tard ? Ai je fait le rituel trop tard ?
Quelques minutes s'écoulèrent seul le silence entre nous. Des larmes silencieuses couler sur mon visage en porcelaine. Je comprend maintenant pourquoi il est venu me parler aujourd'hui... C'est pour mettre un point finale à notre idylle, à nous tout simplement.
- J'ai beaucoup réfléchis moi aussi, je suis même partit loin pour faire le point sur moi, la situation.
De plus en plus de larmes couler sur mon visage, ce que je redoutais au plus profond de moi était en train de se passer là, maintenant.
Pas besoin que j'en entende plus, je savais ce qu'il allait me dire. Je leva ma mains droite au niveau de la poitrine comme tout à l'heure pour arrêter le massacre, pas besoin de continuer comme sa.
- C'est bon, je croie que j'ai compris, merci.
Je posa ma main sur la poignée de la porte de ma voiture. J'étais sur le point de parler sans même lui dire au revoir, j'avais juste envie d'être seule pour une fois.
- Non, attend Alice. Dit t-il subitement en m'empêchant de monter dans sa voiture.
Il posa ses mains sur mes bras. C'est dur de ressentir ce contact physique alors qu'il est en train de rompre avec moi.
- Je ne veux pas qu'on se quitte.
Je le regarda bizarrement, vraiment ? Pourtant sa na pas l'air d'être le cas.
- J'ai beau essayer de vouloir t'oublier... Je n'y arrive pas. Je t'aime oui, même si ce qui c'est passer ma fait beaucoup de mal.
D'un côté, je réalise qu'il à eu l'intention de vouloir mettre fin à notre histoire d'amour et cela me rend triste de le savoir. De l'autre côté, j'étaie soulagée parce qu'il est autant amoureux que moi, autant que moi je le suis de lui.
- J'aimerais qu'on reparte sur de bonne base tout les deux. Qu'on aille moins vite dans notre relation.
Je resta muette, je ne savais pas trop quoi dire ni quoi faire. Juste je profita du moment présent, dés qu'il me prit dans ses bras protecteur, des bras qui m'ont tellement manquer...
Bizarrement, après cette rencontre inattendu, je fus de plus en plus souriante au travail. Cela se ressentis considérablement après 2 semaines que je n'avais pas souris, que je n'avais pas était trés agréable auprès de mes collègues ou de mes clients que j'avais au téléphone. C'est mon patron surtout qui était content que je retrouve un peu de ma joie de vivre.
Bien sûr je pense que notre relation ne sera plus jamais comme avant, je vais devoir lui prouver qu'il peut me faire de nouveau confiance, mais c'est largement mieux que la rupture.
Le soir venue, après avoir préparé un repas et mangé comme chaque soir avec mes enfants devant le journal télévisé de 2 heures, puis après avoir donné un bain à mes enfants, je les coucha un par un.
J'alla ensuite dans la salle de bain et y fit couler un bon bain chaud.
Pendant que l'eau couler à flot et embaumer la pièce de vapeurs d'eau, je prépara sous le regard bienveillant de cette pleine lune en balance et des bougies autour de moi une rapide mixture composée de pétales de roses rouge séchées et de jasmin en poudre.
Je mis les ingrédients dans mon mortier en marbre blanc et tout en regardant la pleine lune dans le ciel noir, je pilonnais les ingrédients en demandant en silence à la mère supérieure son aide et sa bienveillance. Qu'elle m'aide à reconquérir l'homme qui est peut être le seul qui me corresponde jamais aussi bien.
Je me releva et stoppa l'eau pour éparpiller ensuite ma mixture dans le bain, je me dirigea vers ma chambre et y prit un palet de charbon, de l'encens et un gros bol de sel. De retour dans la salle de bain, je posa les ingrédients sur une petite étagère et me déshabilla.
J'alluma la pastille de charbon, puis la posa sur un palet d'encens fumant.
Je plongea ensuite dans mon bain, encore debout, l'eau m'arrivant au niveau des mollets. Je prit une poignée de sel, puis me tournant vers le nord je récita en lançant le sel :
- Archange du nord, je t'offre ce sel, donne moi en échange un peu de ta force, de ton courage pour réussir à reconquérir Adrian.
Je fis de même en me tournant vers le sud, vers l'est et enfin vers l'ouest. Puis je plongea mon corps entièrement dans le bain devenue presque tiède.
J'y resta en tout et pour tout 12 minutes en pensant à cette rencontre inattendu, cette nouvelle chance qu'il veut bien accorder à notre couple. Je suis remplis de sentiments d'apaisement et d'amour à la fois, en ayant bien l'intention que notre relation marche bien cette fois-ci.
Une fois bien imprégnée de toute ces bonnes intentions, je me rinça longuement à l'eau clair et une fois sèche je me coucha complètement détendu, apaisée et confiante.
Pourtant cela ne dura pas longtemps, car quelques heures plus tard au plus profond de mes songes. Denis revint me hanter.
Je me voie marcher dans la rue, une rue bordée de pavillons de banlieu baignées par le soleil chaud d'un été. Plus j'avance dans cette rue qui me semble interminable plus le ciel se noircit devant menaçant au dessus des maisons. Celles-ci deviennent terne et ne sont plus entretenu, pour certaines il y à des trous dans leurs toits. On dirait que tout le monde est partit d'un seul coup.
Le vent fait s'envoler les feuilles des arbres et pendant que je me demande ou j'étais atterris, je vit par terre un bout de journal emporté par le vent atterrir devant moi. Je le prit entre mes mains et le parcourus des yeux, sur la 1ère page il y avait un avis de décès... Celui de Denis.
Je me réveilla subitement lorsque j'entendis un enfant crier dans mon rêve.
Les yeux grand ouvert, allongé sur le dos, je compris que ce n'était qu'un rêve et que mon inconscient me joue des tours. J'alluma la lampe de chevet et je prit mon carnet sur la table de chevet juste à côté du lit, celui ou je consigne tout mes rêves, j'allais retranscrire ce rêve quand j'entendis le cri strident d'un de mes fils.
Je laissa tomber le carnet par terre puis me dirigea vivement dans le couloir de la maison à la recherche de celui qui viens de crier.
Il n'y à plus de cris mais des sanglots derrière la porte de la chambre de Gabriel.
J'ouvris la porte et alluma la lumière, mon fils est caché dans les couvertures de son lit, pleurant à chaude larmes. Je m'assis au bord de son lit et le chercha sous ses couvertures pour l'attirer dans mes bras. Il s'y blottis chaleureusement, ce n'est pas que j'ai une préférence entre mes enfants mais Gabriel est le plus attachant des deux et le plus câlin. J'aime ressentir l'affection de mes enfants et comme Ragnar n'est pas du tout câlins je me rabat sur l'affection de Gabriel, étonnant pour des vraies jumeaux de ne pas être semblable comme deux gouttes d'eau.
- Là mon bébé, c'est finis, ce n'est qu'un vilain cauchemars. Le rassurais je.
- Ce... C'était... C'était pas un cauchemars. Sanglota t-il.
Je regarda son visage et sécha des larmes sur sa joue gauche d'un seul revers du pouce droit.
- Comment sa ? Pourquoi tu as crier ?
Il posa son regard dans le coin de la pièce en face de son lit, l'air totalement apeuré.
- Qu'est ce qu'il y à mon amour ?
- Il y avait un homme là. Répondit t-il en levant l'index et en m'indiquant le coin dans la pièce.
Je regarda l'endroit qu'il m'indiquer, bien entendu il n'y avait rien, mais je pouvais comprendre que dans le noir le plus totale on croit parfois distingué des ombres ou des silhouettes alors qu'en réalité il n'y à rien. J'ai moi même pendant longtemps eu peur du noir et des orages. Je sais ce que ressens mon fils à cet instant, mais c'est la peur commune de tout les enfants.
- Tu voies, il n'y à rien. Le rassurais je souriante.
J'ouvris la petite porte de sa table de chevet ou se trouvait au fond un brumisateur ou j'avais collé une étiquette dessus, une étiquette indiquant "Contre les Monstres".
Gabriel me regarda asperger la pièce de ce liquide incolore. Bien entendu il n'existe pas de rituels ou de potions contre la peur enfantine, mais jusqu'à il y à encore quelques mois cette décoction de valériane et de fleur d'oranger était mon alliée contre les terreurs nocturnes de mes fils.
Maintenant je distingue dans le regard de mon fils âgé de 6 ans qu'il ne croie plus à tout ça.
Je lui fis mon plus beau sourire, mais son visage à lui resta figer, imperturbable. On aurait dit que pendant une minute je n'avais plus un petit garçon devant moi, mais un vraie homme.
Son regard me glaça le sang et soudain une voix grave et chaude sortit de sa petite gorge d'enfant.
- Je ne suis pas un monstre Alice.
Mon corps tout entier trembla de terreur, ce n'est pas mon fils qui est en face de moi là maintenant, je le sens à travers son regard, à travers sa voix, à travers de l'énergie que dégage son corps qui embaume toute la pièce.
- Mais qui êtes vous ? Demandais je en essayant de ne pas détourner le regard.
- Ton pire cauchemars. Ricana t-il d'une voix diabolique.
"J'espère que cette nouvelle vous a plus et qu'elle vous a donner envie de célébrer la prochaine pleine lune. Pour l'occasion, si cela vous intéresse, je vous invite à visiter le site internet de Mystic Moons."
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